Site de reportages et d’enquêtes – Valérie Kernen
Les maternités adolescentes sont plutôt rares en Suisse, mais lorsqu’elles surviennent, elles représentent un véritable chamboulement dans la vie des jeunes parents mais aussi de leurs familles respectives. Seule une minorité des jeunes femmes décident de garder leur bébé… avec ou sans l’assentiment de leurs parents.
Toutes les nuits, nous passons entre 15% et 25% de notre temps d’endormissement à rêver. Durant ces phases de sommeil paradoxal, notre cerveau s’active autant que lorsque nous sommes éveillés et pourtant, notre corps reste immobile et nos yeux clos. Cette part importante de notre vie inconsciente reste, sur de nombreux points, un mystère scientifique. Pourquoi rêve-t-on ? A quoi servent nos songes ? Et en quoi cette activité nocturne peut influencer notre quotidien?
Alors que la plupart des grandes villes romandes se dotent de structures d’accueil d’urgence pour personnes sans abri, le canton de Neuchâtel estime les besoins trop peu importants pour justifier la création d’une telle structure sur son territoire. Ignorant la réalité d’une frange minoritaire mais bien réelle de sa population.
On évoque souvent dans le débat politique et les médias la nécessité pour les étrangers vivant en Suisse d’être "intégrés". Les personnes qui sont des « exemples d’intégration » sont mises en avant, mais qui sont les autres? Même s'il y a toujours une part plus ou moins importante d’intégration et d’adaptation au système suisse, qu’entend-on par non-intégration? Est-ce un mythe? Quelles sont les causes de l’exclusion?
Au XVIIIe siècle, les Mennonites de l’Emmental ont fui les persécutions pour se réfugier sur les hauteurs jurassiennes, où ils avaient le droit de s’établir, mais au-dessus de 1000 mètres et à condition de ne pas faire de prosélytisme. Malgré le temps et les générations, cette communauté vit toujours dans les montagnes du Jura bernois. Elle n’a pas perdu sa langue, ni ses liens avec la Suisse allemande.
Les « vagabonds » existent depuis des siècles en Helvétie, mais plusieurs faits divers ont permis d’alerter l’opinion publique et le monde politique sur la réalité et l’urgence de la situation. Oui, il est possible de mourir de froid en Suisse. Oui, des sans-abri se retrouvent dans nos cages d’escalier pour dormir ou sur nos bancs publics. Comment devient-on SDF en Suisse ? Comment ces centaines de personnes se retrouvent-elles à la rue, passant au travers d’un filet social, qui se voulait pourtant sans faille ?